• Enteteroulemaloute 5
  • 29 Avril 2017
  • 20171218 134510   Copie 2

Actuellemen

pas en voyage

Récemment

Le Maroc (Juin 2023)

 Les Canaries (Octobre 2023)

 Thailande et Malaisie(décembre 2023)

 

Instagram

instagramiconVous nous trouverez aussi sur instagram, sous le pseudo "roulmaloute"

Bienvenue

Ce blog s'adresse à des passionnés de voyages. Nous voyageons principalement en vélo et vous trouverez ici nos principales escapades à dater de 2008. Pour vous y retrouver, voyez le menu à gauche, le plus simple étant de cliquer sur le pays désiré sur la carte

Bonne visite, plus ce blog sera lu, plus il aura le goût d'une saveur partagée

 

 Oui, déjà repartis en vadrouille. Vous commencez à nous connaître, nous adorons voyager, pas pour échapper à quoi que ce soit (nous sommes bien chez nous aussi), ni pour une quelconque cause, mais juste égoïstement, pour satisfaire notre petite curiosité. Mais là, en plus, nous avons un alibi en béton, une mission spéciale : apporter un Toblerone à notre neveu étudiant à Bangkok ! 😉 C'est vraiment cool de le revoir ici, nous visitons ensemble quelques temples connus et moins connus (le temple de la montagne par exemple). Après 5 mois de Pad thai (nouilles de riz), je crois que Louis n'a pas détesté se taper un barbecue de bœuf et des frites, avec vue sur le Wat Pho, celui qui abrite le grand Bouddha couché. 45 m de long, des pieds de 3 m de haut, tout incrustés de nacre, on ne s'en lasse pas ! un incontournable à Bangkok

 

...Franchement, nous n'aimons pas les villes, mais nous avons du plaisir à nous retrouver à Bangkok, c'est une ville sympa avec plein de choses à voir.

Nous n'allons cependant pas nous y éterniser, car notre but est de rejoindre Kuala Lumpur à la force de nos petits mollets, alors, au bout de 4 jours, la fatigue du voyage et le décalage horaire absorbés, nous nous mettons en route.

Screenshot 20231214 185444 com.instagram.android edit 24234014707238

Le plus dur quand on démarre un voyage à vélo , c’est précisément de démarrer. Quand c’est fait, tu n’as plus qu’à pédaler et à répondre à tes besoins du jour. En vivant une journée à la fois, sans stress ni calcul, tu continueras de te procurer tout ce qu’il te faut. Ouvre tes yeux et ton cœur, ce serait ballot de ne pas profiter de la beauté de ce qui t'entoure.

Comme d'habitude, nous n'avons pas d'itinéraire pré établi, nous avons atterri à la Bangkok et repartirons de Kuala Lumpur.....
Voilà c'est parti, et pour commencer, 2 photos du pire mauvais goût, mais ces 3 beaux coqs et le dauphin sortant des flots ne pouvaient pas y échapper. 
Merci de suivre ces vieux briscards de "roulmaloute".😄

 

 

L'idée est de commencer par rouler sur la côte est, nous connaissons déjà, mais à partir de Hua Hin, la route est de toute beauté, alors cela ne nous dérange pas d'y rouler une seconde fois. Il fait bon chaud, mais pas caniculaire, c'est agréable.

La route est belle, passant tantôt au bord de la mer de Chine, tantôt dans les plantations de cocotiers, de palmiers à huile ou d’hévéas. Nous flânons un peu, « il n’y a pas le feu au lac », comme on dit près du Léman. C’est juste une expression, ne pensez pas que l’on a le mal du pays 😂

Vous avez sûrement déjà remarqué nos couleurs flashy. On ne se la joue pas discrets du tout. Pourquoi des sacoches et des fringues aussi criardes  ? Et bien c’est simple, c’est juste pour être sûrs de pas finir en écrasés sur le bitume, on préfère être vus à des kilomètres !  Niveau déco, les Thaïlandais, c’est pas franchement les rois de la discrétion non plus. 

Nous avons maintenant quitté la côte avec l’espoir de battre la chaleur en montant vers le parc Khao Sok. Mais au fur et à mesure que l’on avançait, c’était comme si on cuisait doucement, dans un court bouillon. Quand on a fait halte pour la traditionnelle boisson glacée des 11h (en principe du café ), cette jeune fille a concocté des boissons si sucrées qu’ on aurait juré qu’elle avait vidé le stock de sucre de la ville ! Mais avouons-le, c’était une vraie pépite à boire. Et sérieusement, rater ce sourire aurait été une punition. Parce que dans ces voyages à vélo, rien n’égale le bonheur de descendre de la selle et de croiser des sourires aussi beaux, n’est-ce pas ? Et poser devant des coqs aussi !

 

 

Arrivés au parc Khao Sok, nous faisons l'inévitable promenade en bateau sur le lac artificiel créé par la construction d'un barrage et nous dormons 2 nuits au même endroit, ce qui nous permet de circuler une journée sans bagage, et de rompre la routine qui s'installe inévitablement même quand on voyage : défaire ses sacoches, s'installer pour la nuit, refaire ses sacoches, rouler etc... 

Et bien mes chers compères, depuis que nous avons quitté le parc, rien  de très folichon dans le coin. La route est devenue assez ennuyeuse, il n’y a même plus de coqs à photographier. Chance,  quelques collines pimentent un peu le paysage. La chaleur nous colle à la peau, l’arrêt pastèque est devenu obligatoire, en plus de l’arrêt café glacé. Nous avançons sans attente particulière, pas de superbes plages en vue pour le moment vu que nous avons délibérément choisi de faire l’impasse sur tous les lieux archi touristiques et méga instagrammables. À un moment, nous ne sommes pas loin de Krabi, donc de la mer et des plages, et bien non, nous bifurquons et repartons un peu à l'intérieur des terres.  Nous avançons, tel des bourrins, sous un soleil implacable et curieusement, cela nous fait kiffer ! Le voyage à vélo, c’est aussi ça, s’adapter, être heureux sur son cheval d’acier ( ou d’aluminium). Les cyclotouristes le savent, une journée de vélo c’est comme la pizza,  on savoure chaque tranche. J’encourage ceux qui n’osent pas se lancer à le faire, ils ne prennent finalement qu’un risque, c’est de basculer dans une espèce d’addiction à leur selle. 🚲🚲🚲
PS : nous avons eu quelques gouttes d'eau aujourd'hui, à peine de quoi coller la poussière.

En fait, nous avons un plan en tête : nous rapprocher des îles de Trang, et y passer quelques jours. Elles font partie des rares iles de Thailande à être épargnées par le tourisme de masse. Nous arrivons donc au port situé à quelques km au sud de Satun. Malheureusement, nous loupons le seul ferry de la journée, ce qui nous oblige à passer une nuit à Satun. Le lendemain, nous attrapons le ferry et débarquons peu après sur la petite île de Ko Ngai. Nous emmènageons dans un hébergement très roots mais très sympa. Une balade dans la jungle  nous permet de basculer de l'autre côté de l'ile. Après 2 journées ici, une courte traversée en long tail boat nous emmène sur l'île voisine. Et cette île nous la connaissons bien puisque nous l'avons visitée il y a 14ans...

 

Alors, nous nous dirigeons chez Mayo et sa femme qui tiennent des petits bungalows à 100 m de la plage, ils sont tout contents de nous revoir, et nous aussi...imaginez , 14 ans après .

 

Il est difficile d'oublier une île aussi plaisante que Koh Muk. Là-bas, le temps semble s'être figé, mais avec une touche nouvelle. Lors de notre précédent passage, les hébergements étaient rares. Revenir et retrouver cette hospitalité authentique est un pur bonheur.
Bien sûr, le visage de l'île a changé avec l'arrivée des touristes, particulièrement des Français, probablement attirés par une émission télévisée vantant la beauté de ce coin de paradis. Cependant, malgré cette évolution, Koh Muk a su préserver son charme. Quelquen hôtels luxueux sont là , mais les habitants, eux, ont conservé leurs traditions, leur mode de vie chaotique mais empreint de joie. C'est ce contraste fascinant entre modernité et authenticité qui rend cet endroit si spécial. Nous restons 3 jours, à nous reposer, baignades, balade ascendante dans la jungle jusqu'à au point de vue, jamais autant transpiré de notre vie...., balades diverses dans le village, sur d'autres plages, rencontres, coups à boire au café de plage tenu par le fils de votre logeur, nous baignons dans un genre de béatitude exotique...Bref, vous l'avez compris, ça a été dûr, très dûr de repartir. Pourtant, il le faut puisque nous avons un vol de retour. Reprise des vélos donc.

 

 Langkawi express
Notre arrivée en Malaisie par la mer (île de Langkawi) a été une immersion immédiate dans un monde un peu trop fou pour nous.
Dès notre arrivée, c'est la plongée instantanée dans un monde hyper dynamique. L'île se révèle comme une toile vivante de contrastes saisissants par rapport à la Thaïlande : une agitation constante, des véhicules fourmillant partout, une frénésie de consommation et, malheureusement, des ordures à foison.
Le tour rapide de Langkawi nous a laissé un goût mitigé, les routes étroites et bondées n'étant pas très plaisantes (ah les vacances scolaires...). Cependant, le nord nous a offert une première plage absolument sublime, bien que la majeure partie soit accaparée par des resorts de luxe. Il faur ruser pour avoir le droit de s'y poser quelques heures. Plus loin, l'immense plage publique de Pantai Cenang est moins accueillante en raison du va-et-vient frénétique de hors-bords et jet-skis le long de la côte. On n'ose même pas se mettre à l'eau à cause de ces stupides engins...
La Malaisie nous apparaît de prime abord comme un pays relativement aisé, où la consommation est reine, et l' écologique totalement oubliée . Néanmoins, nous découvrons le délice des ananas, inégalés, et la chaleur des habitants qui sont d'une grande gentillesse !

 

Après Langkawi et ses plages de sable blanc, nous revoilà sur le continent, avec de petites routes tranquilles, voire des chemins, pour notre plus grand bonheur. Ouf, du calme, nous respirons.
J’aurais été contente de vous montrer l’énorme varan (3 m minimum) qui a traversé devant nous mais la scène a été de trop courte durée. Jolie frayeur, il est passé tout près de la roue avant de Bruno. Quant à la cinquantaine de singes qui nous faisaient une haie d’honneur sur une route très pentue, oulala, on ne faisait pas les malins. Une fois arrivés à Georges Town, curieusement en arrivant à éviter le trafic des grandes villes,
nous ne résisterons pas à l’envie de nous faire tirer le portait devant l’œuvre de l’artiste Lituanien Ernest Zacharevic, réalisée en 2012 pour un festival.

 


Georges Town est la Capitale de l’île malaisienne de Penang, elle possède l’un des plus riches patrimoines d’Asie du Sud-Est, qui lui vaut un classement à l’Unesco. Nous sommes déjà passés là en 2018, mais c'est plaisant de s'y retrouver.

Nous sommes en retard de quelques jours, nous sautons dans un bus pour Kuala Lumpur, sinon, nous allons louper notre avion de retour.

 

Nous avons récupéré divers bâches et accessoires pour empaqueter nos vélos , grrrr...c'est la chose la moins plaisante d'un voyage à vélo. Du coup, vélo emballés, nous nous permettons une petite escapade à Batu cave.

 

Situées à seulement 15 kilomètres au nord de Kuala Lumpur, les grottes de Batu constituent le sanctuaire hindou le plus populaire en dehors de l’Inde. Cette série de grottes est ornée d’un grand nombre de peintures colorées représentant des dieux hindous. La plus grande grotte est accessible par un énorme escalier très raide de 272 marches, utilisé non seulement par les pèlerins et les touristes, mais également par les macaques chapardeurs. J’ai aimé visiter ce site, et j’aimerais m’y trouver pendant la fête de Thaipusam. À cette occasion, des centaines de milliers d’hindous se réunissent dans les grottes de Batu . Le site grouille alors littéralement de pèlerins. Outre les fidèles, cette fête exceptionnellement colorée attire également de nombreux spectateurs. Les singuliers kavadis, des « fardeaux » portés dans les escaliers par des visiteurs pieux, sont une des particularités de cette fête. Comme preuve de leur dévotion, les pénitents attachent les kavadis à leur corps avec des crochets perçant leur peau, leurs joues et leur langue. En échange de ce douloureux dévouement, les fidèles espèrent obtenir la grâce du dieu Murugan. La statue en or de 43 mètres de haut représentant le dieu surplombe alors cette foule.

 Et puis voilà, c’est déjà la fin de notre Bangkok Kuala Lumpur, et nous voilà devant les tours Petronas, faisant le maximum pour poser avec autant de style que les tours ont de hauteur !! Elles ont été conçues par un architecte argentin, et avec leurs 88 étages flirtant avec les 452 mètres d’altitude, ces tours élancées sont comme des fashionistas de l’architecture.
Puis, bien sûr, on se retrouve dans les restaurants chinois du coin pour le 31, il y a foule…Quelques photos colorées d’une rue touristique, l’heure du départ va sonner , et nous voilà rassemblant nos  affaires dans des paquetages hauts en couleurs et qui défient la logique des valises conventionnelles ! Nous n’avons jamais utilisé de valise, qui sait, peut-être la prochaine fois…😉😉Merci de nous avoir suivis !

 

IMG 3824

 

 IMG 20240217 132344