• Enteteroulemaloute 5
  • 29 Avril 2017
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Oui, Darwin comme le célèbre naturaliste. C’est pour lui rendre hommage qu’elle porte ce nom depuis 1911. Elle devient en 1942 une base importante des forces australienne et américaine. Miraculée, elle a failli disparaître à deux reprises. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Japonais l'ont bombardée 64 fois. Puis, la nuit de Noël 1974, la ville fut frappée de plein fouet par le cyclone Tracy, qui la raya littéralement de la carte. La plupart des maisons anciennes furent détruites et il ne reste pas grand-chose de la ville originelle. Des milliers de personnes ont été évacuées, la plupart ne sont d’ailleurs jamais revenues. Darwin est donc une ville résolument moderne, bien conçue et bien que ce soit la « capitale » du Nord, on ne s’y bouscule pas.

Nous voulons nous poser quelques nuits dans une des auberges de jeunesse de la rue Mitchell, en plein centre. Elle est complète, mais on nous loge dans l’annexe, plus tranquille, et nous avons droit à la cuisine de l’AJ. Les auberges de jeunesse ici c’est quelque chose. C’est plein de jeunes (bizarre n’est ce pas…) qui font la bringue pas possible, donc musique à donf toute la nuit, disons qu’on a un peu passé l’âge. Nous y rencontrons pas mal de français qui travaillent là ou qui cherchent du boulot, salaires parfois mirobolants, mais galère pour celui qui mesure 1m80 et ramasse des fraises et des concombres dans des champs gigantesques et en plein cagnard. Nous ne nous attarderons pas trop centre-ville, bien que ce soit ce plutôt agréable. Oui, Darwin est une ville sympathique, joli jardin botanique, belle esplanade, front de mer avec restaus branchés. Des pistes cyclables bien agréables vous emmènent un peu partout, on va en particulier longer le bord de côte pour découvrir de jolies plages sans personne dessus (même le week end…). Car bien entendu, il est impossible de se baigner, crocos et méduses, comme à Cairns. Nous n’avons pas visité les nombreuses galeries d’art aborigène. Si vous avez un peu d’argent à placer, achetez une collection entière de peintures, et dans quelques années, vous pourrez la louer pour des expositions, quand cet art aura complètement disparu, puisque de moins en moins d’aborigènes peignent. On les voit plutôt traîner dans les rues, bien amochés par l’alcool et ce qu’ils sniffent.

Nous passons 2 nuits chez Fleur et Sebastien, qui hébergent parfois des cyclistes de passage. Par hasard, nous y retrouvons Veronika et Radik, que nous avons déjà rencontrés. Ils sont tchèques et voyagent à pied, en stop et en véhicule de relocation…Nous passons de bons moments tous ensemble, merci Fleur ! On leur cuisine une bouffe française, on rigole en buvant du vin australien (très bon le vin ustralien). Tout à coup, j’y crois pas, un genre de gros rat (un opossum) saute sur la table, pique une crevette et s’en va la bouffer sur la table d’à côté. Le cauchemar recommence (le cauchemar de Darwin…hi hi…). A la maison avant le départ, on a déjà eu maille à partir avec un gros rat et des fouines ! ça nous poursuit !

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Fin du suspense insoutenable : oui, nous avons grimpé sur les vélos. Et on a des fourmis dans les pattes, alors, même si nous n’avons pas tout vu à Darwin, on se tire : nous partons pour une excursion dans les parcs de Litchfield et Kakadu. Sur la carte, ce n’est rien du tout, en réalité, ça va nous faire dans les 1000 km ! Alors, à bientôt.

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