Changement de programme : stagner en mer rouge.
Nous avançons au rythme des surprises que nous réservent les événements récents. Nos plans sont bousculés puisque nous sommes obligés de rouler en bus, vélos dans la soute. Du coup, nous décidons d’aller voir plus au sud, en restant le long de la mer rouge.
Marsa Alam, tout le monde descend. 5 personnes descendent. Le bus vient de parcourir 289 km pour 5 passagers. Pour un prix dérisoire ! Marsa Alam, c’est une petite ville un peu perdue (avec un air d’inachèvement perpétuel), qui s’étire entre les coraux de la mer Rouge et la caillasse du désert. Le vent souffle très fort, déssèchant tout, transformant votre peau en carton et vos cheveux en paillasson. Cet endroit est mondialement connu pour la plongée. Il n’y a pas de station balnéaire à proprement parler ici, mais de grands hôtels « en all inclusive » très dispersés sur environ 100 km de côte. Pas pour nous. Islmam nous loue une chambre au bled, dans sa belle maison, l’endroit est tranquille et confortable. Chaque jour, nous partons à vélo sur un site de snorkeling. Une plage magnifique avec les coraux uniques, du sable fin et blanc comme aux caraïbes avec vue sur le désert . Dans l’eau, wahou, vous êtes dans un aquarium géant. La région, peuplée de bédouins, est propice à de magnifiques rencontres, des hectolitres de thé et de calé au gingembre en perspective. Marsa Alam, on a kiffé un max, mais faut pas le dire, c'est un endroit encore préservé de notre planète en perdition.