• Enteteroulemaloute 5
  • 29 Avril 2017
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addis

Addis de der ! Addis abeba, qui signifie « nouvelle fleur » en Amharique.

1ère surprise : alors que nous pensions être le 14 Octobre 2016, voici que nous ne sommes que le 4 Octobre 2009. Nous n’avons hélas pas rajeuni de 7 ans, mais ici, on utilise le calendrier Julien, décalé du calendrier Grégorien.

Moulou, le patron de notre hôtel (Bela) est super sympa et parle un français parfait. Il nous met gracieusement une voiture et son chauffeur à disposition pour faire un tour en ville.

Ça va pour un jour ou 2, mais on n’y passerait pas ses vacances. C’est un immense chantier et les nouveaux buildings éclosent chaque année. Un tout nouveau métro aérien électrique (merci les chinois) vient d’entrer en opération et le système de voies ferrées est aussi en totale rénovation. La fameuse ligne Addis / Djibouti désaffectée depuis quelques années a repris du service.

La croissance économique est réelle mais le gouvernement a laissé beaucoup de personnes sur le bord du chemin. Le coût de la vie est sans cesse en augmentation alors que les salaires restent dramatiquement faibles. Le pays est actuellement en proie à une vague de contestation des Oromos. Leur marginalisation au sein du pouvoir, la vente de leurs terres aux étrangers seraient les principales raisons de la Contestation
Nous goûtons notre première injera, l'incontournable plat traditionnel, celui qui est consommé quotidiennement par tous les éthiopiens et que l’on retrouvera absolument partout, le "pain quotidien des éthiopiens". C'est une sorte de grande crêpe faite d'une céréale locale appelée le teff (que l'on retrouve aussi en Érythrée, en Somalie et au sud Soudan). Elle a un goût aigre puisque elle est préparée à partir d'une pâte mise en fermentation durant quelques jours (plus longtemps elle fermente, plus elle est aigre..), la galette est le plus souvent servie dans un plat rond en métal avec une multitude de petits plats cuisinés à base de légumes, céréales, viande, poisson…. Ces petites préparations sont disposées directement sur l'Injera, le tout se mange avec la main droite en arrachant de petits morceaux de galette pour saisir de petites quantités des préparations. Aujourd’hui, on trouve cela correct, sans plus, on en reparlera dans un mois….

Bref, nous ne restons qu’une journée dans cette capitale de près de 5 millions d’âmes, sans compter les moutons, les chèvres et les ânes. C’est un drôle de bordel. Si certains quartiers tiennent à peu près la route, l’ensemble est plus que chaotique. La bonne nouvelle, c’est qu’il y fait frais, nous sommes à plus de 2000m d’altitude.